PORTRAITs DE LOUIS MARIN
Il nous est donné de pouvoir admirer ce chef d’œuvre du XVIII° siècle représentant François Louis Claude MARIN, grâce à la Ville de LA CIOTAT qui en est l’heureuse propriétaire. Celle-ci a souhaité que ce portrait soit exposé aux yeux de tous.
C’est ainsi que l’association « Les Amis du Vieux La Ciotat » permet à ses visiteurs de se familiariser avec la prestance de celui qui fut « le doyen des hommes de lettres » à PARIS.
Si les diverses fonctions qu’a occupées cet homme illustre sont connues, si son œuvre est grandement accessible, si les évènements de sa longue vie peuvent être en partie retracés, certains mystères demeurent autour de François Louis Claude MARIN.
Ainsi en est-il de ce pastel réalisé par Louis VIGÉE, pastel qui porte le nom de cet artiste et le nom du sujet peint. Est-il le « Portrait de gentilhomme à la veste bleue et au gilet jaune » signalé dans certaines nomenclatures ? Aucune datation ne semble avoir été faite sur cet inconnu ainsi décrit et qui pourrait être MARIN, ni sur le tableau encadré qui trône qui Musée ciotaden.
La date qui est habituellement accolée au présent tableau, est celle de l’année 1804 ; puisqu’il est admis que le 28 février 1804 – soit le 28 pluviôse An XII – François Louis Claude MARIN fit parvenir ce portrait à la Ville de LA CIOTAT.
Le Mystère…
Louis VIGÉE, né en 1715 et décédé en 1767 fut un portraitiste aux talents reconnus, laissant à sa fille Élisabeth VIGÉE-LEBRUN un flambeau qu’elle orna d’une flamme des plus glorieuses. Et parmi portraits des gens de renom que ce père peignit, ainsi que le sujet MARIN dans son attitude physique, il est certainement une étude et des recoupements à faire pour dénouer le mystère de la date où ce portrait fut réalisé.
« Les amis de François Louis Claude MARIN » vous proposent de rejoindre l’Atelier :
« Les quésaqueurs mènent l’enquête»
(adhérents, gens du quartier ou inter-quartier, historiens, …) afin de déterminer une date à cette œuvre, voire (pourquoi pas ?) découvrir la réalité de la datation.
portrait par Charles-Nicolas COCHIN
© Collection de Leipzig
Bibliothèque nationale allemande
En 1763, Charles-Nicolas COCHIN-fils réalise cet élégant portrait de François Louis Claude MARIN. Reconnait-on sur cette gravure, le censeur, l’homme archéologue, l’esprit scientifique ? Le littérateur, l’écrivain, l’historien, l’homme de théâtre, certes oui. En fait, il faut connaître l’homme dans son entièreté pour savoir que la personnalité de MARIN transpire de finesse et de bonté d’esprit dans chacune des fonctions et charges qu’il exerce.
Ainsi en veut témoigner par ces quelques vers au bas de la gravure, son ami Charles Simon FAVART :
« Par l’Esprit, par les Sentimens,
Il sçait interefser et plaire,
Arbitre et Censeur des talens
Il les anime et les éclaire. »
En dessous du médaillon ovale, le graveur Etienne FESSARD a repris, en lettres cursives, la présente légende :
« De plusieurs Académies, Censeur Royal et de la Police
Secrétaire Général de la Librairie de France
Né en 1721 à la Ciotat en Provence. »
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