françois louis claude marin,
académicien à marseille
le fauteuil n° 14
MARIN occupa le fauteuil de plusieurs académies. Au sein de celle des Sciences, Lettres et Arts de MARSEILLE, il fut le vétéran en 1803.
Notons que MARIN lut, lors de la séance publique de l’Académie de Marseille du 25 avril 1781, son Mémoire sur l’ancienne ville de Tauroentum.
Citons le nom de l’actuel occupant du Fauteuil n°14 où siégea MARIN : M. Régis BERTRAND.
Et remercions l’historique qui est fait, retraçant le passage de MARIN comme suit.
(droits réservés academie-sla-marseille.fr)
Régis BERTRAND (Marseille, 27 juillet 1946)
Agrégé d’histoire, docteur d’Etat, Professeur aux lycées François Ier du Havre et Thiers puis fait l’essentiel de sa carrière à l’Université de Provence (assistant, maître de conférence et de 1995 à 2006 professeur d’Histoire moderne). Il y assure pendant près de vingt-cinq ans le cours d’histoire de la Provence et participe à la création de l’Unité Mixte de Recherches Telemme, dont il est responsable de 1998 à 2004 du programme “représentations” et où il tient avec Anne Carol de 1997 à 2008 un séminaire sur “Le corps, la maladie, la mort”. Président (1991-1997) et président d’honneur de la Fédération Historique de Provence. Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.
Elu le 23 février 2012.
François-Louis-Claude MARIN (La Ciotat (Bouches-du-Rhône) le 6 juin 1721-Paris 1809)
Homme de lettres à succès dans la capitale, il y obtient le privilège de la Gazette de France, est nommé censeur royal, dirige le bureau de la Librairie. Il s’aventure à polémiquer avec Beaumarchais, qui le ridiculise en observant que lui échappe couramment l’expression provençale qu’es-aco. Elle devient le sobriquet moqueur de Marin à la Cour et en vient à désigner une coiffure à la mode, « le bonnet qu’esaco ». Devant les railleries, il doit rendre ses charges, quitter Versailles et se réfugier dans sa patrie. Il achète la charge de lieutenant-général de l’amirauté de La Ciotat et sa dernière œuvre sera une histoire de sa ville natale.
Elu le 20 août 1783-vétéran en 1803.
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Régis BERTRAND
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